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BD CRUCIFIX PARTIE3L

 

bd1bis

 

31 décembre 2014 3 31 /12 /décembre /2014 18:20
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Les archiculteurs sont à l'origine d'un projet inédit réalisé entièrement par le fruit de leur travail personnel. Une réflexion complète et globale sur la ville de Marseille et son devenir au sein de la grande vague qui nous emporte aujourd'hui vers le renouveau écologique. Chaque Cité de Marseille est vue, revue, épluchée de fond en comble afin de faire de la ville de Marseille un réservoir à initiatives écologiques. La conception de chaque mini-projet inclue les habitants dans un processus large qui part de l'agriculture et de l'écologie et résoud toutes les problématiques : de celle liée à l'économie locale en passant par le problème sécuritaire, sans oublier le lien social.

Le projet se nomme : Marseille capitale de l'agriculture

 

Pourquoi un tel projet ? Ce dernier a d'abord été pensé et imaginé alors que en même temps , la ville de Marseille était animée par l'opération "Capitale culturelle 2013". Une façon de marquer cette année là, tout en cherchant à extrapoler vers le futur, sur ce que pourrait être Marseille dans le futur, une ville "verte", donc, culturelle...


"Ces derniers évoquent leur métier avec passion : "on est en crise actuellement, il n'y a plus de mécènes, plus de budgets. Mais nous restons persuadés que la question environnementale n'est pas une utopie et que la question de la transversalité est à privilégier. Et d'ajouter : "faire du bio, c'est aussi efficace qu'un champ bourré de produits polluants sous le signe du  productivisme". 

La-Fourragere-Pique--01_vue-depuis-la-L208_vue-terrasse-lo.jpg

Et d'évoquer les normes environnementales qui sont, en Suisse, parfaitement acceptées. Les contraintes en France sont en effet nombreuses et outre la question du budget se pose aussi la question des contraintes réglementaires partis inhérentes entre elles, au milieu desquelles l'architecte se perd parfois. Les normes les plus lourdes sont notamment la RT2012, réglementation thermique qui impose certains matériaux ou procédés qui ne sont pas forcément en cohérence avec les régions si différentes en terme de climat et d'esthétique, on assiste donc à une uniformisation de l'architecture du Nord au Sud. A cela s'ajoute les normes handicapés et les PLU de chaque commune qui sont parfois très contraignant. Notre combat tous les jours c'est d'arriver à faire de l'architecture au milieu de tout ça.
A Luminy, nos architectes ont eu néanmoins un enseignement allant jusqu'à la licence qui leur a permis de se "lâcher" et de se donner les moyens d'exercer une créativité pleine et entière sans autre entrave que les conseils et consignes données par leur professeurs, allant même jusqu'à faire du cinéma,  de la peinture ou de la photographie. Les dures réalités du métier ne s'appréhendent qu'après l'obtention du diplôme, pour ne pas décourager les jeunes architectes.

C'est peut être pour cette raison là que la question environnementale n'est pas toujours prise en compte dans l'enseignement. Du moins si il existe à Marseille un master plus spécialisé sur la question environnementale (le Master H21 ("habiter le XXI ème siècle"), la référence constante au nouveau paradigme écologique n'est-elle pas encore de rigueur. Aussi, le groupe d'architectes qui ont mis au point le projet "Marseille, Capitale de l'Agriculture" ont ils su faire preuve d'innovation. C'est un vrai projet qui a ainsi été mis au point. Il fait le tour de toutes les Cités de la ville, et repense le fonctionnement social et  culturel de chacune d'entre elles en fonction des nouvelles théories du bien être et de l'efficience économique et écologique (nous oserions presque dire "écolomique", un nouveau terme inventé de toutes pièces pour les besoins de l'explication théorique selon laquelle : comparable à la nature non transformée par la main humaine, notre société, ses territoires d'occupation, ses lieux de vie et échanges, doit pouvoir fonctionner de manière efficiente, sans perturbation et sans que des coûts sociaux, ou financiers supplémentaires ne viennent perturber ce bel équilibre avec son lot de gaspillages et de dépenses incohérentes). 

 

Frais-Vallon-Yannick-Blaise-04-Atelier.jpg

 

Enfin, ce type de réalisations se porte merveilleusement bien à la mixité sociale, une valeur actuelle qui est devenue une des directives de référence des Plans d'aménagement et de développement durable au sein duquel évoluent les plans locaux d'urbanisme.
Ils sont six à avoir crée ce projet qui a été présenté à l'exposition "24 heures de l'architecture" qui s'est présentée à la Belle de mai, en octobre dernier.  Le travail a commencé il y a deux ans : par une visite de chaque Cité de Marseille. La problématique de ce projet réalisé dans le cadre d'un groupement nommé "les archiculteurs" s'intitulait "Métropoliser avec et autour des grands ensembles". L'objectif : réaliser un plan guide urbain pour un projet urbain d'ensemble. Le projet est à portée généralistes et mériterait d'être exploité par les différents secteurs de l'urbanisme.
Tout est parti néanmoins d'un petit jeu entre les six compagnons de l'architecture : "nous pensions qu'il s'agissait à l'époque de notre utopie rigolote et un peu amusante, nous avions même voulu monter un parti politique à part entière . Et puis, cela a mué en un véritable projet architecturale, normal c'est notre métier…Nous avons constaté au gré de nos entretiens et de nos rencontres , que loin d'être une utopie, ce projet répondait à un véritable besoin de la part des gens. Il y a une véritable envie sociale". Nous nous sommes également servis des discours des candidats par rapport à l'environnement urbanistique lors des dernières municipales.

 

La-Fourragere-Pique--01_vue-depuis-la-L207_photo-maquette-.jpg

 

En feuilletant le livre ou en survolant l'exposition on se rend compte également que les archiculteurs ont bien suivi la lignée historique propre à Marseille, ville grecque, donc au fonctionnement démocratique fonctionnant non pas comme une seule et unique entité mais comme un libre jeu entre plusieurs Cités comparables à la Cité Grecque, de petite taille. 

Un mode de fonctionnement qui permet de créer l'unité dans la diversité pour peu que les structures qui se tiennent à la disposition des habitants autorisent la mobilité, la libre communication et les échanges dans un contexte de "Bien-Etre " pensé et réfléchi selon un mode d'organisation architectural propre à chaque ensemble et à ses spécificités.

Cette façon de concevoir l'architecture puise ses sources dans ce qui se fait actuellement dans la ville en matière d'urbanité avec des points dédié à l'autosuffisance alimentaire et à la végétalisation de plus en plus importants. Tout cela autorise la Paix sociale, pas la violence.
Et l'un de nos interlocuteurs d'ajouter "dans les années 50 et 60 Marseille était autosuffisante (en maraichage) sur le plan alimentaire, c'était aussi le cas de Babylone ville de un million d'habitants en l'an mille avant Jésus-Christ.
Il s'agit ainsi de mutualiser tout ce qui a trait et est innovant en matière de "vivre ensemble". Ce qui fait dire à un des architectes : "on est concernés par tout mais spécialistes en rien".
La question de l'eau, celle de son assainissement, se pose aussi, et doit être incluse dans le projet, donc un projet comme celui la nécessiterait l'intervention de différents acteurs, politiques, urbanistes, architectes, sociologue, scientifiques, agriculteurs etc...
Inclure l'agriculture dans l'architecture est une question importante, qui est originale mais qui a déjà été pensée par d'autres architectes : ce fut le cas de Hunderwasser, lequel cavait conçu pour ses maisons viennoises, un système permettant aux déchets des égouts de remonter sur ses toits terrasses, afin de constituer un engrais très fertile pour les jardins des toits. Une façon de végétaliser la ville. De même, Pierre Martin, un paysagiste marseillais crée t'il du matériau organique avec des déchets. Il n'est plus rare aujourd'hui de voir des éléments issus du monde rural émerger dans les villes, l'ancienne maire de Montreuil Dominique Voynet avait fait mettre en place un composteur géant dans un jardin municipal, de même que l'on voit aujourd'hui des jardins maraîcher se créer un peu partout dans les grandes villes.




Entretien : 

Ils sont trois. Leur métier architecte : ils sont venus cette semaine, un mercredi soir de décembre, nous expliquer les tenants et les aboutissants d'un projet mis en place il y a déjà deux ans.
Tous trois ont étudié et obtenu leur diplôme dans le cadre du Master "Lab 43", "Latitude Marseille, qui évoque la ville sous son angle urbanistique. Pour être architecte, il faut d'abord passer son diplôme d'Etat d'Architecte puis éventuellement son Habilitation et la Maitrise d'Oeuvre en son Nom Propre pour pouvoir avoir sa propre agence.
Deux autres archiculteurs ayant participé au projet n'étaient pas présents ce jour là , à savoir : Hugo Maurin et Jade Sonet.


Christophe Piqué a 25 ans, il est architecte et est originaire de Toulouse . Il a été major de sa promo en 2013.  Après l'école d'architecture de Marseille, à Luminy, il a passé son Master 1 à Lausanne, en Suisse. Un pays où le manque d'argent ne remet pas en cause les plus belles réalisations et où les réglementations sont moins contraignantes qu'en France.   "En Suisse, les villes sont dessinées par les architectes  pas par les politiques qui font attention aux budgets nous explique t'il .
Deux mots sur  Marseille : "Marseille ne laisse personne indifférent".
 
Vos architectes préférés : Rem, Koolhaas (un hollandais) et puis j'ai après appris à connaître Ishigami, un architecte japonais dès sensible.

Marie Brosch-Parez a 24 ans. C'est une fervente marseillaise qui avoue y avoir (presque, en dehors de ses stages), toujours vécu. Cette ville l'importe beaucoup, la question de son devenir aussi, ce qui explique son engouement pour ce projet qui inclue une approche transversale, anthropologique ayant pour résultat un ensemble de solutions qui résous des problématique  aussi bien proprement économiques, que de lien social ou encore sécuritaires, toutes centrées autour du paradigme écologique. Marie ne cache pas d'ailleurs son engouement pour la question de la transversalité à travers une science appliquée : la programmatique . Cette dernière consiste à faire des choix après une phase longue d'observation, où le concepteur d'architecture observe tout ce qui se passe dans un bâtiment afin d'aérer un lien et une cohérence entre les différentes fonctions du bâtiment.
"Nous essayons d'éviter le façadisme", une déviation du métier qui consiste à ne s'intéresser qu'à l'aspect final du bâtiment vu du dehors.
Son stage chez OMA, un gros cabinet d'architecture hollandais lui a permis de voir comment fonctionne une grosse agence. Elle s'est aussi déplacée dans d'autres villes notamment au Brésil.
Deux mots sur Marseille :
" il y a beaucoup de gens qui deviennent marseillais". Et d'expliquer que : " les gens arrivent souvent à Marseille avec une mauvaise image. Ils trouvent d'abord que la ville est sale, désordonnée, puis, un jour, ils deviennent marseillais".

Vos architectes préférés : C'est d'abord le Japon qui m'intéresse : "pour moi, il sont au dessus, ils ont intégré depuis longtemps la question environnementale, c'est dans leur culture. Et puis il y a au Japon un sentiment d'urgence lié à la fragilité du territoire sans cesse redéfinit par la mer qui oblige les architectes à vite déconstruire pour reconstruire souvent". Enfin, Marie apprécie tout particulièrement Oscar Niemeyer, un architecte brésilien que tout le monde rêverait d'être qui a crée Brasilia. C'était par ailleurs un homme complet, un architecte engagé qui était aussi un politique".


Yannick Blaise vient de Toulon. Il vit à Marseille depuis 2008 et ne souhaite pas en partir. Ses voyages découverte l'ont mené à Venise, à Rio et à New-York.
Mais Marseille continue à l'étonner . Lui aussi, lors de ses stages a découvert les grandes agences et leur manière de travailler.  J'ai quand même remarqué à travers différentes agences, que l'environnement n'était pas la principale priorité.
Sa phrase : "l'architecture est un sport de combat" du titre du livre de Rudy Ricciotti.
Deux mots sur Marseillle: "c'est une ville incroyable, il y a tout à y faire, elle a un côté très chaotique, un chaos charmant. C'est la seule ville de 800000 habitants où on a un endroit comme les Calanques à proximité.

 

Vos architectes préférés : 
Lui aussi apprécie Oscar Niemeyer et les japonais. Il aime aussi Peter Zumthor.

 

 

 

 Noura Mebtouche.

 


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31 décembre 2014 3 31 /12 /décembre /2014 18:17

 

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torture visage humain

Piero

 

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31 décembre 2014 3 31 /12 /décembre /2014 18:16

 

Couleurs.jpg

Saïd Sahli

 

Pour consulter son site : http://www.sahlisaid.fr

 


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23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 12:20

 

20141202180941--1-.png

pere noel exhibitionniste

Frep
http://www.crayondenuit.com

 


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23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 12:10

 

SebastienPuissant (1)

liliths charles michel premier ministre belgique jet frites mayo entartage

Puiss

 

 

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Evénements

Nous participons à l'exposition Love and Peace, organisée par le mouvement Respublica, à la galerie l'Antre de monde (40, rue Estelle, escalier du Cours Julien, Marseille), jusqu'au 31 janvier.

Le vernissage aura lieu le samedi 10 janvier à partir de 19 h.

 

 

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